Histoire de Saint-Jérôme
C’est en 1834 que Monseigneur Signay, évêque de Québec, suite à une requête des habitants de la Seigneurie des Mille-Iles, érigea canoniquement la paroisse de Saint-Jérôme de la rivière du Nord.
Le petit village en bordure de la rivière du Nord voyait ainsi le jour sous le patronyme de saint Jérôme, celui à qui on doit la première traduction officielle de la Bible, de la langue hébraïque à la langue latine.
Ouvrons une parenthèse pour raconter que saint Jérôme, lors d’un séjour dans le désert, aurait enlevé de la patte d’un lion une écharde, et que ce dernier reconnaissant est devenu par la suite son fidèle compagnon. Voilà pourquoi nous retrouvons le lion sur les armoiries de la Ville.
Mais celui qui jouera un rôle déterminant pour l’essor de notre ville est bien sûr le célèbre curé Labelle qui, à partir de 1868, accorde aux Jérômiens un rôle primordial dans la colonisation du Nord et obtient l’établissement du transport ferroviaire entre Montréal et Saint-Jérôme en 1876.
Depuis 2002, les villes de l’agglomération jérômienne, soit Bellefeuille, Saint-Antoine, Lafontaine et Saint-Jérôme, se sont regroupées pour former une nouvelle municipalité qui compte près de 80 000 habitants.